FOTO KONTRÉ *

FOTO KONTRÉ *

FOTO KONTRÉ * FOTO KONTRÉ *

© Alexane Ismeur

Programme de RĂ©sidence FOTO KONTRE

Texte en majuscules "Foto Kontré" avec une légende en dessous indiquant "Un programme de résidences artistiques des Rencontres Photographiques de Guyane."

Une jeune femme contemple les photographies exposĂ©es lors de la rĂ©sidence Foto KontrĂ©. Un regard immersif sur le travail des artistes invitĂ©s, mĂȘlant exploration et rĂ©flexion.
© MAZ

FotoKontrĂ© est un programme caribĂ©en de rĂ©sidences artistiques croisĂ©es entre la Guyane, la Guadeloupe et la Martinique, portĂ© par la Biennale internationale des Rencontres Photographiques de Guyane, en partenariat avec La Station Culturelle de Fort-de-France et l’association Amis de Artistik RĂ©zo CaraĂŻbes. Depuis 2017, pour sa quatriĂšme Ă©dition consĂ©cutive, ce programme offre Ă  trois photographes Ă©mergents de la scĂšne antillo-guyanaise un accompagnement individuel sur une pĂ©riode de douze Ă  dix-huit mois. L'objectif est de les soutenir dans la construction de leurs projets artistiques en lien avec les territoires amazonien et caraĂŻbĂ©en. Ce parcours se concrĂ©tise par une restitution sous forme d’exposition durant la Biennale internationale des Rencontres Photographiques de Guyane.

Sur les grilles extĂ©rieures de la mairie de Cayenne, les Ɠuvres des artistes en rĂ©sidence Foto KontrĂ© investissent l’espace public. Une exposition ouverte Ă  tous, au cƓur de la ville.
© Alexane Ismeur

Le programme FotoKontrĂ© s’inscrit dans une dĂ©marche de crĂ©ation d’une communautĂ© artistique antillo-guyanaise dynamique et inclusive, en collaboration avec nos partenaires. Nous proposons un cadre de crĂ©ation et d’échanges sur mesure, adaptĂ© aux besoins des photographes sĂ©lectionnĂ©s Ă  ce moment clĂ© de leur carriĂšre. Cet espace d’accompagnement, mis en place par chaque association sur son territoire, vise Ă  accĂ©lĂ©rer le dĂ©veloppement de leurs compĂ©tences artistiques et Ă  Ă©largir leur rĂ©seau professionnel.


Deux jeunes femmes dĂ©couvrent les Ɠuvres de Nathyfa Michel exposĂ©es dans le cadre du programme Foto KontrĂ©. Une immersion dans un univers visuel captivant, au croisement de la photographie et des rĂ©cits identitaires.
© Alexane Ismeur

Dans le cadre de l'Ă©dition 2025 de la Biennale, les photographes sĂ©lectionnĂ©s – Thibault Cocaign pour la Guyane, Jessica Laguerre pour la Guadeloupe et Adeline Rapon pour la Martinique – ont Ă©tĂ© invitĂ©s Ă  dĂ©velopper leurs projets autour de la thĂ©matique de cette prochaine Ă©dition.


— Suivi et accompagnement

Karl Joseph – Directeur artistique de la MAZ

Éline Gourgues – Co-directrice de la Station Culturelle

Cynthia Phibel – PrĂ©sidente d’Artistik RĂ©zo CaraĂŻbes.

Iona Mello – Commissaire d’exposition associĂ©e de la Maison de la Photographie Guyane-Amazonie.

LES RÉSIDENTS 2025


— THIBAULT COGAIGN

RĂ©sidence en Martinique du 21 janvier au 02 mars 2025

Originaire de Bretagne, oĂč il est diplĂŽmĂ© d’une licence d’arts du spectacle – option cinĂ©ma – Ă  l’universitĂ© Rennes 2, puis plus rĂ©cemment en 2020 d’un diplĂŽme universitaire intitulĂ© “Photographie documentaire et Ă©critures numĂ©riques” Ă  l’UPVD de Perpignan, Cocaign travaille depuis cinq ans en Guyane en tant que photographe indĂ©pendant et rĂ©alise en parallĂšle de nombreux travaux d'iconographie : au sein d'un trimestriel Ultramarin, Boukan le courrier Ultramarin, ou pour l'organisation et la conception d'expositions (La Nuit est une forĂȘt, MURMUR). Hybridant reportage et dĂ©marche d’auteur, Thibault Cocaign documente de maniĂšre poĂ©tique et esthĂ©tique la singularitĂ© des modes de vie sur le territoire guyanais, imprĂ©gnĂ© d’une forte conscience de son passĂ© colonial.

Sa rĂ©sidence en Martinique, porte sur le trigonocĂ©phale. Ce serpent incarne la tension entre rationalitĂ© scientifique et croyances locales, tout en rĂ©vĂ©lant l’hĂ©ritage de la prĂ©dation coloniale qui façonne encore les reprĂ©sentations et les Ă©cosystĂšmes, rĂ©duisant la nature Ă  une ressource ou une menace.


— ADELINE RAPON

Résidence en Guyane du 13 janvier au 16 février 2025

NĂ©e Ă  Paris en 1990, Adeline Rapon, photographe d'origine martiniquaise, dĂ©bute en 2008 comme blogueuse avant d'explorer la joaillerie pendant une dĂ©cennie. Son Ɠuvre, imprĂ©gnĂ©e de fĂ©minisme et d’engagement dĂ©colonial, s’intĂ©resse aux rĂ©cits intimes et marginalisĂ©s. En 2020, sa sĂ©rie Fanm FĂČ, interrogeant son identitĂ© de femme mĂ©tisse Ă  travers des cartes postales des Antilles, lance sa carriĂšre artistique et est exposĂ©e en Martinique et Ă  Paris. En 2023, elle rĂ©alise en Martinique le projet Lien·s sur la communautĂ© LGBT+, puis Saint-Pierre n'est pas une ruine, une sĂ©rie documentaire valorisant le patrimoine de Saint-Pierre. Adeline Rapon s’affirme ainsi comme une artiste engagĂ©e et novatrice, cĂ©lĂ©brant les identitĂ©s plurielles et les mĂ©moires collectives.

En Guyane, elle s’intĂ©resse aux savoir-faire des artisans de Charvin, inspirĂ©e par son goĂ»t pour le bois, hĂ©ritĂ© de ses deux grands-pĂšres Ă©bĂ©nistes, et par les rencontres enrichissantes sur place.


— JESSICA LAGUERRE

Résidence en Guyane du 14 février au 21 mars 2025

NĂ©e en 1985 en Guadeloupe, Jessica Laguerre se lance en 2018 comme photographe indĂ©pendante aprĂšs un dĂ©but de carriĂšre dans le milieu administratif et financier. DiplĂŽmĂ©e de l’Institut national de l’audiovisuel, elle entame depuis une production photographique mettant en exergue la brutalitĂ©Ì de la reprĂ©sentation des corps des femmes, des formes de violence de l’intolĂ©rance, afin de dĂ©faire en douceur les dogmes qui soumettent. DĂ©nonçant quelque part le silence, l’absence des femmes dans le milieu de la photographie en Guadeloupe, ou du moins un voile sur leur visibilitĂ©Ì, elle rencontre le rĂ©el et parle de le « sublimer », en quĂȘte constante du « moment dĂ©cisif », tout en conscience de sa fugacitĂ©. Empreinte de son existence, sa crĂ©ation photographique est Ă  l’image de l’incroyable richesse et diversitĂ©Ì de son rĂ©pertoire.

Dans sa rĂ©sidence, Jessica Laguerre explore la forĂȘt amazonienne Ă  travers l’éros et les Ă©nergies qu’elle dĂ©gage. Elle questionne les liens entre la nature, l’humain et le dĂ©sir, proposant une rĂ©flexion poĂ©tique sur la vie et notre connexion au monde.

LAURÉAT DES ANNÉES PRÉCÉDENTES


JORDAN BEAL - NATHYFA MICHEL - CÉDRINE SCHEIDIG

2023

ANAÏS C - GERNO ODANG - NICOLAS DERNÉ

2021

 CYNTHIA PHIBEL - SHIRLEY RUFFIN

2019